« Prendre un détritus en photo, ajouter le hashtag #litterati plus un autre hashtag qui identifie le détritus, géolocaliser le détritus et hop envoyez la photo! Voilà, vous êtes soit disant près pour sensibiliser la planète qu’il y a des détritus un peu partout. Voilà quelque chose qui ressemble à une bonne action, néanmoins, je me dis peut-être que c’est encore plus polluant d’envoyer une photo sur instagram.
J’estime que le fait d’envoyer une photo sur internet doit consommer en électricité bien plus qu’une requête google. Saviez vous qu’une requête google consomme autant que 30 minutes d’éclairage d’une lampe? Il parait que c’est un mythe ! Google a même démenti ((powering-google-search), mais il ne faut pas oublier qu’une requête google ne consomme pas uniquement d’énergie dans les datacenter, il y a le voyage de la requête jusqu’à chez nous qui coûte aussi beaucoup d’argent (routeur, fibre optique…) . D’ailleurs je ne sais pas si on a bien calculé l’affaire, car on oublie peut-être le dégagement en CO2 qu’a nécessité la construction des tranchées pour le passage des câbles à fibres optiques…. en tout cas, j’avais déjà parlé que deux requêtes google, ça consomme autant d’énergie que de faire bouillir l’eau d’une bouilloire. Donc en ce donnant bonne conscience, on pollue tout de même.
L’initiative vient du site http://www.litterati.org/impact.php où l’on voit une jolie carte avec toutes les personnes qui ajoutent le hashtag #litterati quand ild envoient une photo sur instagram. Franchement au lieu des photographier les détritus, ils feraient mieux de la ramasser et de les mettre dans une poubelle.
Le jour où j’aurai un smartphone, j’espère que je ne vais pas oublier ce hashtag. En effet, la géolocalisation d’une photo sur instagram, se fait à partir du lieu où l’on envoie la photo, pas à partir du lieu où la photo a été prise. C’est une nuance de taille.
En tout cas, c’était le site inutile du lundi et vous vous en pensez-quoi?