Santa Catarina, Camboriu et Wiki

Sur internet, à partir du moment où on veut écrire un article sur un sujet quelconque, on fait une petite recherche sur internet et on a déjà la réponse. Ainsi pas besoin de se tarauder l’esprit à écrire quelque chose d’original, à moins qu’on soit un super spécialiste dans un domaine ou que le sujet soit tellement spécifique qu’il n’existe pas de données sur internet, ou au moins de données fiables.

Ainsi plutôt de passer un temps fou à écrire, les blogueurs renvoient la plupart du temps leur trouvaille vers quelqu’un qui s’est donné le mal d’écrire quelque chose de nouveau. Les informations sont disponibles sur wikipedia par exemple.

J’ai donc sélectionné les articles suivants :

Wikipedia renvoie à de nombreux autres liens qui permettent d’approfondir encore plus la connaissance de la région. J’ai été assez impressionné par la profusion d’informations en Français sur cette région du monde.

Et pour avoir Santa Catarina en photo, tu peux aller faire un tour sur panoramio où j’y stocke mes photos

Camboriu, la suite



Pour se donner une petite idée de l’architecture, ici à Camboriu les entreprises de constructions cherchent désespérément des terrains à bâtir, et quand ils en trouvent un, ils font tout pour optimiser les mètres carrés. Témoin la photo à droite. On peut imaginer qu’avec ce genre d’immeuble on ne se trouve pas sur une zone sismique. Je ne sais pas si la famille qui vit au dernier étage de cet immeuble maigrichon s’y sent à l’aise. Cet immeuble est situé devant la plage, et les terrains encore disponibles sont devenus très rares. Il y a encore quelques villas en bord de mer sur cette baie de 7 kilomètres, mais elles sont rares et les investisseurs harcèlent les propriétaires pour les acheter, les détruire et y construire encore plus de gratte-ciels. Voilà notre Camboriu qui, il y a une bonne cinquantaine d’années n’était qu’un gros marécage avec quelques baraquements de pêcheurs. J’ai connu Camboriu en 1989, la ville était déjà contaminée par les immeubles, mais le nombre d’habitant était deux fois moins élevé qu’aujourd’hui. Maintenant les immeubles de grande hauteur sont construit sur la deuxième avenue qu’on appelle Avenida Brasil et sur la troisième avenue. La quatrième avenue est encore pourvue de pavillons, mais d’ici encore une bonne vingtaine d’année tout cela ne sera que grands immeubles. La photo de gauche a été prise en 1962.

Camboriu

Vous ne connaissez pas Balneario Camboriu? C’est normal ce n’est pas la destination privilégiée des Européens, sur certains guides touristiques, on commente que Camboriu est une ville hideuse et on y pose la mention « voyageur passe ton chemin ». C est tant mieux, car il y a déjà trop de monde dans cette ville qui passe de 135 mille habitants en hiver a 500 mille habitants en été. La ville croit de 5000 habitants par an et les immeubles y poussent comme des champignons, peu importe si on aime ou on n’aime pas, c’est là que nous habitons. Ici à Camboriu il y a tout ce qu’on peut imaginer pour le tourisme, du plus organisé au plus sauvage, les plages aux alentours de cette ville sont nombreuses et il y en a pour tous les goûts. Surf, pêche, jet ski, bronzage,vol en deltaplane, sport de plage, plongée sous-marine et même des bars à musique où les clients prennent leurs boissons allongés sur des sofas.

Ici c’est la nuit qui est la plus prisée par les visiteurs, avec les nombreuses boîtes de nuit, bar avec musique live, fêtes en tous genres et bains de minuit et bien sûr quelques bordels. Camboriu, c’est la destination des Brésiliens qui fuit un peu la violence des grands centres urbains et viennent se réfugier dans une enclave où la police contrôle toutes les entrées et sorties. Voyageur Français ne vient pas me voir ici pour te sentir dépaysé, va faire plutôt un tour dans le nord du Brésil.

Je t’invite tout de même à visiter mon blogue http://brasil.roget.biz

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