Quelques lois empiriques, mais des lois quand même

L’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateursDarie blogue (principe et loi)  nous rappelle deux lois fondamentales : La loi de Pareto dont j’ai parlé quand j’étais confortablement installé dans un placard de luxe et du principe de la Grenouille (Le Paradoxe de la grenouille. Jusqu’à là tout va bien)

En terme de loi empiriques j’aime particulièrement

La loi de Metcalfe : « L’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs » loi qui marche pour les réseaux sociaux et la téléphonie. Si il existe un téléphone au monde ça ne sert à rien, deux, ça limite l’usage…

La loi de la Tartine Beurrée : Elle tombe toujours du côté de la confiture (archi connu) qui fait partie de la loi de Murphy

La loi de Moore, qui dit que la puissance des microprocesseurs croit de deux fois tous les 18 mois

Loi de Zipf que j’ai adaptée pour apprendre une langue, méthode statistique qui fait qu’on ne doit apprendre que les mots les plus répétés, ainsi avec une bonne centaine de mots on peut déjà balbutier quelque chose

La loi de Parkinson, que j’aurais du noter il y a bien longtemps « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement » (source wikipedia) avec « Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses rivaux » et « Les fonctionnaires se créent mutuellement du travail ». Mon expérience dans le privé me fait dire qu’il n’y pas que les fonctionnaires, lire le livre « Bonjour Paresse ».

Cela dit il y a la loi de Hofstadter qui dit « Ça prend toujours plus de temps qu’on croit, même en prenant en compte la loi de Hofstadter » (toujours source wikipedia)

La loi de Stein : I »f something cannot go on forever, it will stop ». Pour les pessimistes, si t’es joyeux ça va pas durer « un malheur n’arrive pas sans l’autre » pour les optimistes « l’heure la plus sombre de la nuit est celle qui précede le début du jour » (c’est chinois)

🙂

Pour vivre heureux, vivons cachés

A l’ère des réseaux sociaux, des blogs, des listes de diffusions, des commentaires qu’on peut faire sur les articles diffusés sur des jounaux en ligne, à l’ère de l’internet, il devient carrément impossible de vivre caché sur cette planète. Les Brésiliens doivent être dans le peloton de tête pour diffuser leur données sur internet, témoin le site Orkut* qui est devenu un gros album photo, où on peut avec un peu d’astuce décortiquer le profil de quelqu’un, trouver son mail, analyser les photos et finalement entrer dans son intimité. OK, c’est fun, quand le but est de fraterniser, mais il y a pas mal de gens mal intentionnés qui sont à l’affut de ce genre d’information.

La mode l’année dernière était au « golpe telefonico ». Une fois que tu sais tout sur la personne, tu t’arranges pour téléphoner à ses parents et tu leur dis que leur fils a été kidnappé (tu donnes des détails intime que tu as trouvé sur ORKUT et que seul les parents connaissent) et tu leur demandes une petite rançon qu’ils doivent déposer quelque part dans un supermarché voisin. Statistiquement ça marche et bien des personnes se font avoir. Ça commence par un appel téléphonique en PCV (déjà le voleur ne manque pas de culot) et ce sont souvent des appels longue distance. Donc déjà la première chose à faire est de ne pas accepter l’appel en PCV, mais ici au Brésil on a toujours quelqu’un hyper pauvre qui t’appelle en PCV pour une broutille. Dernièrement c’est la femme du fermier qui accusait son mari de lui avoir donné des coups de couteaux. Donc tu décroches quand même et tu en dis le moins possible. Déjà moi avec mon accent franchouillard, j’essaie d’en dire encore moins et tu attends que la personne se dévoile, ensuite tu raccroches et c’est fini pour toi, et le mec passe à un autre futur client.

Tout cela pour dire, qu’il faut éviter d’en dire trop sur les traces numériques (fais pas comme moi). Eviter de donner son adresse et son numéro de téléphone est un minimum. (tu testes sur google en mettant ton numéro de téléphone tu verras si ton nom apparaît). Donc réseau sociaux, réseau parfois anti sociaux, faire gaffe.

Taxi = Cage de Faraday

Un taxi m’interdit d’utiliser mon portable car sa voiture est une cage de faraday et les ondes restent emprisonnées dans sa voiture et finissent par chauffer son crane. Je lui explique que si c’est une cage de faraday les ondes ne passent pas dehors la voiture donc on ne peut pas téléphoner, mais rien à faire, il ne voulait rien savoir, alors, au lieu de téléphoner, je lui demande si ça le gène si je lis mes mails sur mon mobile. Il me dit que non, car ça n’émet pas d’onde. J’ai donc lu mes mails sur mon mobile et cela ne lui chauffait pas le crâne.

Les croyances fait gaffe, c’est pas toujours correcte.

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