Les réseaux sociaux, c’est merveilleux, mais franchement la discrétion pourrait s’imposer. J’ai quitté le monde du travail à peu près en même temps que l’arrivée des réseaux sociaux. En quittant SFR, j’avais un compte sur linkedin et orkut, mais personne ne connaissait vraiment. Maintenant, ça bave de partout et franchement ça craint. Pour ceux qui ne sont pas au courant, j’ai 53 ans, j’ai un peu roulé ma bosse. J’habite au Brésil depuis 6 ans et ici je fréquente, des hommes politiques, des juges, des policiers, des hommes d’affaires et je peux vous dire que plus le niveau est élevé, plus on craint les réseaux sociaux. On peut craindre les réseaux sociaux pour diverses raisons, mais vous qui me lisez, j’espère que vous avez des ambitions et des objectifs forts pour réussir dans votre vie professionnelle. Je viens donc de dresser ma liste de trucs que je ferais ou ne ferais si j’avais un boss et que je travaillais dans une boite quelconque.
Je n’accepterais pas que mon boss soit dans ma liste d’amis sur aucun réseau social , sauf sur linkedin.
Je ferais en sorte que mon boss ne soit pas dans la liste des amis de mes amis.
Plus facile à dire qu’à faire, mais les réseaux sociaux, ça déborde même si on blinde les paramètres, on est toujours à la merci d’une faille de paramétrage.
Je ne me prendrais pas en photo tous les jours pour exprimer ma bonne humeur et surtout l’envoyer sur un blogue.
Je mettrais mes photos instagram en privé,
(mode d’emploi). Mais même ça, j’aurais peur. En effet si un ami aime une de mes photos et que mon amis est ami avec mon boss, le boss va au moins voir la miniature. De plus, n’importe qui peut faire une sauvegarde d’une photo. ça vous fout la trouille tout ça.
Je ferais une veille sur mon nom en permanence sur google.
mode d’emploi: Sachant que la DRH fait la même chose, il est important que ce qui se trouve sur internet soit en ma faveur.
J’écrirais un blogue sérieux qui n’a rien à voir avec mon boulot.
Afin de soigner mon image sur internet, il me faudrait créer un blogue sérieux sur une de mes passions qui n’a rien à voir avec mon boulot. Ce qui me permettrait de parler de moi en bien et que mes écrits figure en premiere page des résultats de recherche google.
Je fuirais Facebook pour aller sur google plus.
Bien que Google plus ne soit pas 100% étanche, je m’y sentirais nettement mieux pour diffuser de l’information.
j’éviterais de twitter aux heures de travail
En fait, je n’aurais pas de compte twitter, ou du moins je serais très prudent. Le graphe suivant permet de montre quelles sont les heures et les jours où l’on twitte le plus.
J’éviterais qu’on me prenne en photo dans des situations délicates
Il s’agit d’une vraie régression! J’ai parfois l’impression qu’on pourrait se priver d’une liberté qu’on avait avant internet.
Je ne me servirais jamais de mon pc de bureau à des fins privées.
Avant même de quitter le monde du travail, j’évitais déjà l’utilisation de mon pc à des fins privée. J’avais une peur bleue des mouchards électronique et les keylogger espions.
Sur les réseaux sociaux, je ne parlerais jamais en mal de mon chef, ni de l’entreprise où je travaille.
Il y a un déjà tellement d’exemples pour illustrer ce point que je je vais pas m’étendre.
Je n’utiliserais pas foursquare à tout va.
Il y a peut-être des lieux où je n’aimerais pas que mon boss sache où je suis.
J’utiliserais les réseaux sociaux à mon avantage
Il ne faut pas trop s’attrister sur le manque d’étanchéité des réseaux sociaux. En effet on peut utiliser les réseaux sociaux à notre avantage. En phase de recherche de boulot, j’organiserais des fuites pour que mon boss soit au courant. En effet, s’il m’apprécie, il va faire en sorte de me garder en m’augmentant.
Je soignerais mon image sur google image
Conclusion
Difficile d’être parfait, difficile d’être discret. Difficile de trouver le juste milieu en terme d’image sur internet. Tout comme on ne se balade pas nu dans la rue, il faut éviter de le faire sur internet. Toutefois, on sait que toute personne possède un petit grain de folie. Une fuite pas ça par là, n’est pas bien grave. Aujourd’hui je suis très heureux de ne plus avoir de patron, alors je me lâche un peu.
Complément de lecture : Six bonnes raisons de ne pas devenir ami avec son boss sur les réseaux sociaux via autourduweb