Hier, je postais un billet intitulé Grafitter: Vous ne twitterez plus n’importe quoi après! où grafitter, qui porte bien son nom, vous renvoie en vrac une série d’informations sur le comportement d’un individu. Je dis bien en vrac, car il faudrait d’autres outils d’analyse un peu plus intelligents au dessus de la couche pour carrément disséquer le profil d’une personne.
Bigbrother is watching you (ça on connaît)
A ma connaissance, ça n’existe pas, mais vu les moyens d’aujourd’hui, ça ne devrait pas tarder. Ce serait une espèce de 123people sémantique qui en tapant simplement le nom d’une personne, permettrait d’avoir un profil psychologique approfondi de l’individu! On imagine derrière tout ça, les DRH, la police, les services de renseignements, voire la sécurité sociale, les services de marketing divers et variés faire les choux gras de ces outils pour en faire une utilisation plus ou moins saine. N’oublions pas les voyous qui pourraient découvrir que vous êtes pétés de tune et en profiter pour vous extorquer de l’argent en vous séquestrant.
Tendre le dos pour se faire battre
Hier j’ai pris une personne au hasard et j’ai creusé un peu son profil, évidement j’ai fait en sorte que cette personne soit au courant et par un message de retour, j’ai eu le droit à un smyley du style :(((((( j’en ai conclue que la personne en question n’était pas contente, j’ai donc effacé son nom et rectifié mon article car loin de moi l’esprit de nuire à qui que ce soit, ce n’est pas mon truc. je trouvais cela plutôt amusant. Cela dit je n’étais pas obligé de le faire, car les données sont publiques.
On ne peut plus être Nazi dans sa jeunesse
Lors du passage à l’age adulte et responsable, on a souvent une phase un peu rebelle et on peut s’inventer un personnage, anarchiste, communiste ou d’extrême droite, voire carrément Nazi. C’était bien à l’époque où internet n’existait pas, car au fil du temps, les mémoires s’estompent et on se rend compte plus tard qu’on était un peu extrémiste sur les bords et décider de changer de cap, refaire sa vie pour devenir ultra capitaliste alors qu’en mai 1968 on était ultra communiste. Maintenant c’est fini, on va le savoir
On veut vous sucer jusqu’à la moelle
Tout comme les banques et toutes les entreprises qui vendent des produits, les réseaux sociaux sont fait pour gagner de l’argent sur le consommateur, sous couvert de bonnes intentions et d’un besoin d’affirmation de soi les réseaux sociaux flattent notre égo pour nous faire devenir des « petits people« . Alors roulez jeunesse, passer votre temps sur les réseaux sociaux, vous allez finir par acheter quelque chose et si vous n’achetez rien, quelqu’un achétera votre profil et vous enverra une campagne de pub ultra ciblée où il sera sûr que vous allez mordre à l’hameçon car il connaît tout de vous! Et puis si vous n’achetez rien, votre pote achètera ce que vous avez recommandé donc quelque part le réseau social vous suce.
Les réseaux sociaux ne vous aiment pas, ils veulent gagner de l’argent
Derrière un réseaux social il y a un business plan. Et derrière un business plan , il y a un investisseur qui veut rentabiliser son investissement. Il faut bien avoir cela dans la tête! Alors on va tout faire pour que vous vous sentiez bien dans votre réseau, que vous deveniez un twitter addict, un facebook addict, car l’addiction est ce dont rêve tout entrepreneur (si en plus il y a monopole c’est parfait). Il voudrait qu’on ne puisse plus se passer de son produit. On veut vous injecter de la drogue
Le dosage savant de la rentabilité jusqu’aux limites du suicide
Une drogue si on en prend trop, ça finit par être toxique, on va donc vous pousser jusqu’à vos limites. Bien sûr, ce sera sur un modèle statistique basé sur le coût d’un suicide. Si France Telecom facebook se prend 5 procès à cause des suicides qu’il a provoqué (sans le vouloir bien sûr) il va intégrer cela dans son business plan, 5 procès par an à 1 Millions de dollars le procès et hop c’est fini! A moins que l’opinion publique s’en mêle, le suicide est ni plus ni moins une métrique comme une autre dans un business modèle.
Moi je ne deviendrai jamais accro à la clope
Beaucoup d’entre nous dans l’adolescence ont affirmé qu’ils ne deviendrait jamais accro à la clope et beaucoup disent encore qu’ils peuvent s’arrêter quand ils veulent. Mais combien arrêtent de fumer? Ok un réseau social n’est pas toxique, ni une banque qui vous donne du crédit.
Arrétons donc de twittter des âneries
j’en arrive à la conclusion pour dire qu’il faut éviter de twitter des âneries!
Il y a déjà un milliard de conseils sur le sujet. Soyons donc prudent, on peut à petite ou grosse dose utiliser les réseaux sociaux en se posant une seul petite question « Cela va-t-il me nuire dans le futur » et en prenant comme postulat que « tout message diffusé sur internet » est indélébile« , c’est pire qu’un tatouage. N’oublions pas qu’il faut quand même un peu se risquer pour pimenter un peu sa vie! Ne devenons pas trop paranoïaque non plus.
Tout le monde n’est pas méchant mais peut le devenir