A l’ère des réseaux sociaux, des blogs, des listes de diffusions, des commentaires qu’on peut faire sur les articles diffusés sur des jounaux en ligne, à l’ère de l’internet, il devient carrément impossible de vivre caché sur cette planète. Les Brésiliens doivent être dans le peloton de tête pour diffuser leur données sur internet, témoin le site Orkut* qui est devenu un gros album photo, où on peut avec un peu d’astuce décortiquer le profil de quelqu’un, trouver son mail, analyser les photos et finalement entrer dans son intimité. OK, c’est fun, quand le but est de fraterniser, mais il y a pas mal de gens mal intentionnés qui sont à l’affut de ce genre d’information.
La mode l’année dernière était au « golpe telefonico ». Une fois que tu sais tout sur la personne, tu t’arranges pour téléphoner à ses parents et tu leur dis que leur fils a été kidnappé (tu donnes des détails intime que tu as trouvé sur ORKUT et que seul les parents connaissent) et tu leur demandes une petite rançon qu’ils doivent déposer quelque part dans un supermarché voisin. Statistiquement ça marche et bien des personnes se font avoir. Ça commence par un appel téléphonique en PCV (déjà le voleur ne manque pas de culot) et ce sont souvent des appels longue distance. Donc déjà la première chose à faire est de ne pas accepter l’appel en PCV, mais ici au Brésil on a toujours quelqu’un hyper pauvre qui t’appelle en PCV pour une broutille. Dernièrement c’est la femme du fermier qui accusait son mari de lui avoir donné des coups de couteaux. Donc tu décroches quand même et tu en dis le moins possible. Déjà moi avec mon accent franchouillard, j’essaie d’en dire encore moins et tu attends que la personne se dévoile, ensuite tu raccroches et c’est fini pour toi, et le mec passe à un autre futur client.
Tout cela pour dire, qu’il faut éviter d’en dire trop sur les traces numériques (fais pas comme moi). Eviter de donner son adresse et son numéro de téléphone est un minimum. (tu testes sur google en mettant ton numéro de téléphone tu verras si ton nom apparaît). Donc réseau sociaux, réseau parfois anti sociaux, faire gaffe.