Le social est-il l’avenir de la communication ? télécharger le livre blanc

Le social est-il l’avenir de la communication ? Si on avait lu ce titre il y a dix ans on n’aurait absolument rien compris. On aurait pensé que l’avenir de la communication passerait par l’assistance sociale où un truc du genre. Et oui! On a mal débuté en France, car on a traduit « social networks » en « réseaux sociaux ».

Reprenons un peu le terme « social » en anglais qui veut dire (source Collins)

  • « living or preferring to live in a community rather than alone »
  • « relating or denoting to human society »
  • « of, relating to, or characteristic of the expérience, behaviour, and interaction of persons forming groups

En fait on aurait plutôt fait de parler de communauté internet, où chacun rejoint une ou plusieurs communautés qui l’intéressent, avec au milieu une technologie qui s’appelle internet. En tout cas ça bouge, ça bouge tellement que les repères sont un peu brouillés.  D’autant plus que des nouvelles communautés se créent chaque jour d’un genre tout à fait nouveau, surtout avec la géolocalisation, ça craque de partout!

Pour y voir un peu plus clair, la société up2social vient de publier un livre blanc gratuit disponible sur sur ICI Bruno Fridlansky, Camille JourdainJeremy Benmoussa en sont les auteurs.

 

Ils ont demandé à 13 experts de témoigner dans ce livre , Tara Hunt de Buy O Sphere, Hubert Senant de Marketor, Catherine Barba de Malinea Conseil et Lab e-Commerce, Jacques Froissant Altaïde, Alain Garnier de Jamespot, Josue Solis de Boosket, Flavien Chantrel de Regions Job et du Blog du modérateur, Philippe Khattou de Marketor, Jean-Noël Chaintreuil de Diateino et Air Liquide, Olivier Zara, Celine Lazorthes de Leetchi, Julien Hervouet de iAdvize, Hervé Bloch de Digilinx

 

Bonne lecture. le livre c’est ICI

Où trouver des livres audios gratuits? 8 ressources

La musique n’est pas gratuite sur internet à moins de la voler, les livres eux, s’ils ont plus d’une centaine d’année (la fin des copyrights varie d’un pays à l’autre) en revanche sont gratuits.  Un livre ça se démode bien moins vite qu’une chanson, et je pense que les livres papiers vont bientôt disparaître. Il n’y a pas de raison qu’ils subissent un sort différent que la musique, il manque juste aujourd’hui des supports de lecture même s’ils commencent à fleurir.

Aujourd’hui la forme moderne de lire un livre c’est de l’écouter. Grandement vitaux pour les aveugles, les livres audios sont devenus très populaires. J’ai acheté mes premières K7 de livres audios en 1980 à Londres, mais depuis nous avons vu passer les CD livre et maintenant les fichiers mp3!

Dans cette sélection vous allez trouver surement votre bonheur. Un long trajet en voiture avec un livre audio, c’est vraiment agréable et bien sûr écouter un livre quand on fait la queue à la poste pour acheter un timbre, c »est utile (acheter un timbre l’est beaucoup moins).

Les  livres audio gratuits sont la plupart du temps enregistrés par des bénévoles, la prise de son est parfois de mauvaise qualité, mais on ne va pas se plaindre vu que c’est gratuit. Si vous voulez des livres récents et bien narrés  il faudra les acheter. C’est bien sûr de l’autre côté de l’Atlantique qu’on trouvera des choix énormes de livres audios en anglais (pas chers) , les français sont un peu moins prolifiques dans ce domaine.

Librivox

apprendre les langues en écoutant des romans

C’est le site de référence qui vous permet de télécharger des romans libres de droit et de les écouter comme bon vous semble. Essentiellement tourné vers l’anglais vous allez pouvoir néanmoins écouter des romans dans d’autres langues à la rubrique completed works in other languages.

Gutenberg.org

apprendre les langues en lisant des ebooks sur internet
Vous ne trouverez pas le dernier John Grisham dans cette bibliothèque virtuelle, plutôt des livres écrits au 19 ième siécle, ce qui va vite lasser un ado!

Audiocite.net

Français avec quelques textes transcrits. Il y en a pour tous les goûts. Je suis abonné à la news letter et je reçois régulièrement des mises à jour avec des nouveaux livres audi.  Il ya des livres pour les enfants! Ils vont adorer.

écouter des livres sur internet

Litteratureaudio.com

est un site internet qui met à disposition gratuitement des livres lus de tous genres. Le but de ce site est de mettre à disposition des aveugles ou mal voyants des livres lus pour leur faire apprécier la littérature.

Livre audio sur internet

Librophile.com

Librophile vient de sortir et va puiser ses ressources sur librivox et sur le site payant audible.com. Ce site est un peu brouillons et lent, c’est peut-être des problème de jeunesse

Audioowl.com

Encore une fois il s’agit d’un portail qui va puiser ses sources dans les livres comme gutenberg et librivox, on aimera toutefois la façon de ranger les informations

Booksshouldbefree.com

Bizarrement c’est la même chose qu’audioowl. Le webmaster a peut-être jugé intéssant de cloner le site pour faire plus d’audience

http://www.onlinedegreeprograms.com/blog/2009/100-free-audio-books-you-should-have-read-by-now/

On nous a mâché le travail! On nous propose un liste des 100 livres audios que nous devrions écouter! Le tout encore sur librivox

apprendre l'anglais en écoutant des livres en anglais

Internet aide-t-il à l’écriture d’un livre? 15 points à méditer: cas pratique

Au delà de la promotion d’un livre dont je suis chargé, je me suis posé une question sur l’utilité de l’internet pour écrire un livre en prenant justement l’élaboration de ce livre comme un cas pratique et voilà mes réflexions.

Je suis chargé de faire la promotion du livre que mon épouse, docteur en droit, vient d’écrire et  dont le titre est  » Le système interaméricain et les principes démocratiques : L’évolution de son engagement » en vente sur Amazon » Pour aller plus loin vous pouvez lire le développement sur son  blog livre.maristela.org

harmatan

Au delà de la promotion du livre (je doute que mon lectorat soit fanatique de droit international public!), je me suis posé une question sur l’utilité de l’internet pour écrire un livre en prenant justement l’élaboration de ce livre comme un cas pratique et voilà  mes réflexions.

1) L’accès à l’information sur internet a facilité grandement la recherche

A titre d’exemple, l’accès aux comptes rendus de réunion en ligne à l’occasion d’un meeting réalisé à Washington au sein de l’Organisation des Etats Américains  a  permis une mise à jour quasi instantanée des informations. On peut aujourd’hui suivre quasiment en directe l’adoption d’une résolution de l’ONU!

2) les catalogues en ligne  des bibliothèques ont fait gagner du temps

Avant d’avoir 100% des livres disponibles de façon numérique, les bibliothèques ont fait un premier travail de référencement de leur livre sur support informatique et pour la plupart disponible sur internet. Cela aide le chercheur à faire une première recherche sur internet avant de se rendre sur place. Cela a permis aussi de trouver des sources à distance qu’on n’ aurait pas forcément trouvées s’il avait fallu se rendre sur place à chaque bibliothèque.

Cela dit,  comme la recherche a commencée en 1998, les trois premières années ont fait l’objet de déplacements physiques pour trouver du matériel intéressant.

3) Croiser l’information et vérifier ses sources, l’internet brouille le paysage.

Un des problèmes liés à l’internet est la vérification des sources. Si on peut faire confiance aux organismes officiels (presque) surtout pour des documents signés par plusieurs Etats membres d’une organisation, le travail de recherche nécessite une grande connaissance du sujet (bien sûr) pour justement prendre du recul et juger de la véracité des informations fournies sur internet.

4) Wikipedia n’a pas été cité dans le livre

En fait c’est l’inverse qui va se passer, l’auteur va mettre à jour et créer quelques rubriques qui manquent sur Wikipedia et va bien sur citer son livre. Encore une fois pour avoir une information générale Wikipedia est indispensable, mais quand il s’agit de creuser, c’est plus dur! D’ailleurs l’étape prochaine serait justement d’ajouter à wikipédia quelques informations issues de ce livre. (pas tout quand même)

5) Il n’y pas que l’internet (on le savait déjà)

Faire un livre en se contentant de surfer sur internet n’apporterait pas beaucoup de plus-value. Ce travail a nécessité plusieurs voyages aux USA, au Brésil et en Suisse justement pour accéder à des sources non diffusées sur internet, faire des interviews et bien sûr absorber une quantité incroyable d’autres livres et de revues spécialisées qui ont trait au même sujet.

6) L’internet pousse la recherche vers le haut

Ne serait-ce que 20 ans auparavant, ce livre n’aurait pas été aussi riche et ce grâce à internet. Aujourd’hui  l’internet pousse vers le haut! Sans internet les mises à jour et les corrections aurait été plus compliquée. Ceci en référence au premier point

7) Un livre doit être accompagné d’un blog

Écrire un livre, c’est un peu faire une photo d’une scène qui bouge en permanence. A peine mis sous presse, le livre est obsolète. Il semble aujourd’hui qu’un livre qui n’est pas accompagné d’un site internet pour justement y mettre des addenda, les errata et les mises à jour n’est pas un livre. Un blog sur le livre permet justement de corriger le tir et de préparer éventuellement la deuxième édition du livre.

8) Aucune des techniques de veille que j’explique dans ce blog n’a été mise en place

On se rend compte qu‘internet est limité quand le sujet est extrêmement pointu. On y trouve que très peu d’informations, les experts se rencontrent et s’échangent des mail mais n’ont pas forcément le réflexe ou la volonté de diffuser l’information à tout va!

9) Les réseaux sociaux sur internet n’auraient servis à rien

Aujourd’hui les réseaux sociaux sont encore peu matures, mais même s’ils étaient matures,  je pense qu’aucun des experts et spécialistes rencontrés au cours de l’élaboration du livre n’irait écrire  sur facebook sur un sujet extrêmement pointu comme celui dont traite le livre.

10)Twitter c’est quoi?

Même si twitter avait existé dès le début de l’élaboration du livre, il n’aurait pas servi. Twitter génère de la soupe inconsistante pour la recherche pointue.

11) Les réseaux hors internet sont les meilleurs

Seriez-vous capable avec votre réseau facebook de décrocher un interview avec un ministre, un ambassadeur ou un juge à la Cour de La Haye? Le vrai réseau aujourd’hui c’est un petit groupe de personnes qui vous donnera un grand coup de main immédiatement pour vous faire rencontrer la bonne personne. Et ce n’est pas sur facebook qu’on trouve ces personnes, d’ailleurs la majorité ne savent pas encore ce qu’est facebook. Ce sera pour demain peut-être.

12) Le contact physique est encore roi et le sera longtemps

Peut-être que dans le futur, le contact physique sera moins important, mais encore aujourd’hui, c’est plutôt lors d’une conférence, d’une réunion, voire au restaurant ou encore lors d’ un repas avec des personnes influentes qu’on fera les meilleures rencontres.

13) Aucun blog n’a été cite en référence dans le livre

Si aujourd’hui il existe de nombreux blogs extrêmement documentés, le livre est sorti sans aucune référence à ces blogs. Cela dit dans le futur, je pense que certains blogs feront référence et seront de plus en plus cité dans des ouvrages de recherche, nous n’en sommes qu’au début.

14) Un geek à coté de soi c’est toujours bien

Aujourd’hui encore, faire des recherches quelque soit le  domaine nécessite une connaissance des outils informatiques et de l’internet. Exemple : les sauvegardes! Ce travail a nécessité 5 années de recherche, et 3 laptops,  il n’aurait pas fallu perdre les données.  Avoir un geek a ses côtés a permis au moins de ne pas perdre trop de temps avec la logistique. Il n’y avait pas si longtemps, le seul moyen de stocker des données était sur des disquettes!

15) l’internet a facilité la logistique

Habitant au Brésil, publier un livre a distance est quelque peu compliqué, mais les conversations skype avec l’éditeur et les envois des corrections se sont fait sur internet. Nous avons cependant été surpris du peu de pratique de l’internet qu’avait l’éditeur. Il a exigé à un moment d’envoyer une copie papier recto sur papier  90g/m2 des 650 pages du livre! Tout le monde n’est pas encore conscient du formidable outil qu’est l’internet.

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