- ne plus payer ses factures, (ici au Brésil toutes les factures viennent avec un code barre qui te permet de payer sur internet, si tu n’as pas de lecteur, tu retapes le code à la main, c’est un peu fastidieux, mais on s y fait à la longue
- ne plus téléphoner, car pour moi skype c’est carrément vital
- ne plus chatter avec tes potes
- ne plus faxer, j’ai un fax virtuel
- ne plus lire de dictionnaire (j’ai quand même un bon paquet de dicos sur mon étagère)
- ne plus lire carrément (j’achète toujours des livres)
- ne plus regarder la télé (je ne regarde la télé que sur internet)
- ne plus préparer à l’avance tes voyages (je n’aime pas les agences de voyage)
- ne plus regarder tes courriers, une boîte à lettre même sur internet reste une boîte à lettre
- ne plus écrire de carnet de bord, qu’on appelle un blog, (toujours tenu un blog sans le b)
- ne plus prendre de notes (j’ai toujours un carnet, mais ça a ses limites (voir mon article Mon PDA est indestructible)
- ne plus se cultiver (j’exagère un peu)
- ne plus écouter de musique ( toutes mes musiques sont en MP3)
- ne plus écouter la radio et les podcasts (là je serais vraiment frustré)
- ne plus regarder les bandes annonces de films
- ne plus regarder de films (je n’en regarde que très peu mais j’en télécharge 100%)
- ne plus regarder de photos (carrément vrai, je ne sais pas pourquoi je les développe encore)
- ne plus développer de photos, (pourquoi aller les développer en ville, alors qu’on peut faire cela sur internet et se faire livre à la maison?)
- ne plus faire de course, car on peut même commander une pizza sur internet
- ne plus acheter de livres, bien que j’en achète encore dans les kiosques
- ne plus partager les dernières info sur les news group
- ne plus pouvoir se faire d’amis à distance qui ont les mêmes intérêts que toi
- ne plus pouvoir expliquer clairement à mes enfants ce qu’est un astronaute, sinon aller chercher cela dans une encyclopédie analogique à la bibliothèque
- ne plus pouvoir payer ses impôts, là j’aimerais bien revenir à l’ère du papier
- ne plus jouer
- et le pire de tout, ne plus pouvoir travailler, car 100% de mon boulot est sur internet
Oui les temps ont bien changé en 10 ans, et j’avoue que l’ADSL a été le pivot de tout, et c’était il y a à peine 6 ans. Pour finir, une des raisons de mon départ pour le Brésil est bien celle là. Vivre loin et près de tout à la fois et autant le faire dans un Paradis (infernal).