Vous savez ce qu’est un serveur dédié virtuel? Voilà un peu ma compréhension du principe. C’est un peu technique, mais ça ressemble à la loi d’erlang : plus il y a de capacité plus on peut faire passer de trafic sans avoir de problème d’engorgement. On pourrait plutôt comparer un ensemble de serveurs dédiés virtuel à un système de vases communiquants.
Dans cet exemple nous avons 5 serveurs dédiés. Aucun de ces serveurs ne cause à l’autre. Quand il n’y a pas de surcharge, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Imaginons qu’un des serveurs commence à être en surcharge à cause d’un buzz sur internet, il va dépasser sa charge maximum avec comme conséquence, un ralentissement des performances voire pire! Le webmaster n’aura que l’option de mettre un message du type « due to a mention on techcrunch we had shutdown the service for a while: come back later when the buzz fades out ».
Dommage! Les serveurs voisins eux ne sont pas du tous chargés, il pourrait tout de même donner un coup de main au serveur surchargé. Mais ils n’ont pas été programmé pour.
L’idéal serait donc de récupérer un peu de la charge du serveur surchargé pour la distribuer sur les 4 autres serveurs, comme on peut le voir dans la petite animation qui suit. Pour cela, il faut que les serveurs se causent entre eux. C’est donc là qu’intervient le principe de serveur dédié virtuel .
La charge est répartie sur plusieurs serveurs
Encore mieux, avec un VPS en cas de crash d’un serveur, la charge va se retrouver sur les autres serveurs.
Dans cet exemple j’ai pris cinq serveurs, maintenant imaginons plusieurs serveurs connectés entre eux! Faisant le même travail de répartition de charge!
Tout comme la loi d’erlang, il y a très peu de chance que tous les serveurs saturent au même moment. Ce qui se traduit par une économie de serveurs, une économie d’énergie et une disponibilité bien supérieure. J’imagine aussi qu’en cas de maintenance, on peut retirer un serveur sans trop de soucis pour le remplacer par un nouveau sans avoir à prévenir les locataires!
Autant vous dire qu’aujourd’hui, la tendance va dans ce sens, car tout le monde y trouve son compte.
A ce titre Maxime Viry Directeur la société qualit-vps.com m’a envoyé un mail pour me proposer de tester une solution de VPS gratuitement.
Je ne sais pas ce que donne le service, car je n’aurais pas le temps de le tester pendant cette période, mais comme il est gratuit pour quelques temps et pour ceux qui veulent le tester, il ne faut pas se gêner.
nota: mon explication sur le principe de serveurs virtuels n’engage que moi, il se peut que le service proposé par qualit-vps diffère par rapport à mon explication qui se veut didactique et simple à comprendre.
Bonjour Olivier, je réponds à certains éléments de votre intervention :
– « En fait, le serveur virtuel, est un bon compromis entre un serveur dédié et un serveur mutualisé. […] firewalling entre deux serveurs virtuels reste moins important qu’entre deux serveurs dédiés dont les ressources sont physiquement isolées… »
=> La virtualisation, lorsqu’elle est une simple composante d’un Cloud intelligemment mis en oeuvre, apporte des avantages indéniables par rapport au serveur dédié (physique). Pour n’en citer que 3 principaux : la continuité de service en cas de défaillance physique du serveur qui héberge la ressource virtualisée, la souplesse de sauvegarde grâce à plusieurs niveaux de snapshots (physiques et virtuels) et de sauvegardes dites classiques et enfin, l’evolutivité des ressources (ajouter de l’espace disque, de la ram ou des processeurs en moins de 2 minutes !). Je précise que tout cela n’altère en rien le niveau de sécurité des machines.
– « En clair, si tu as un processus qui fout le boxon, serveur virtuel ou pas, il risque de mettre par terre tout le serveur. […] Le cloud, c’est le fait de prendre plusieurs serveurs physiques et de répartir l’allocation des machines virtuelles de manière dynamique, cela correspond aux derniers schémas. »
=> Dans notre cas il s’agit bien d’un Cloud : nous avons un certain nombre de ressources physiques configurées qui interagissent et équilibrent les ressources selon des critères précis, et ce, en temps réel. Mais l’infrastructure Qual.IT ce n’est pas seulement cela, c’est également la partie d’orchestration qui rend les processus et les opérations beaucoup plus fluides et efficaces par rapport à un service IT classique (voir nos Offres PAAS prévues pour Septembre) et qui permet de fournir des services et des évolutions en des temps records.
@Olivier merci pour l’éclairage, en ce qui me concerne j’ai allégé un max et j’ai mis du cache. Sur un de mes autres blogues, j’ai mis en route cloudflare, mais j’ai du m’y prendre comme un pied car je ne vois pas beaucoup d’effet positif.
En fait, le serveur virtuel, est un bon compromis entre un serveur dédié et un serveur mutualisé. Par rapport au mutualisé, il t’apporte en théorie une meilleure garantie quand aux ressources dédiées mais il faut bien voir que l’allocation des ressources est de toutes façons pilotée de manière logicielle donc le firewalling entre deux serveurs virtuels reste moins important qu’entre deux serveurs dédiés dont les ressources sont physiquement isolées…
En clair, si tu as un processus qui fout le boxon, serveur virtuel ou pas, il risque de mettre par terre tout le serveur.
Après, il ne faut pas confondre le serveur virtuel avec le cloud. Un serveur virtuel, c’est en général une machine virtuelle qui tourne sur un serveur physique. En clair, le serveur physique est partagé en X machines virtuelles. Le cloud, c’est le fait de prendre plusieurs serveurs physiques et de répartir l’allocation des machines virtuelles de manière dynamique, cela correspond aux derniers schémas.
Tu as quelques hébergeurs qui commencent à proposer des offres de cloud où tu choisis les ressources que tu souhaites, le nombre de machines virtuelles mais bon, pour un blog WP, je pense que c’est sûrement un peu trop surdimensionné… Avec un bon plugin de caching et quelques optimisations du code, tu peux facilement faire baisser le temps de chargement de ta page de quelques secondes.
J’ai parcouru vite fait l’offre de qualit vps et à première vue, cela fait plus penser à du serveur virtuel de base qu’à du cloud mais bon, c’est peut être la manière qu’ils ont choisi de présenter les choses pour pas perdre 90% des clients potentiels en route 🙂
Oui, je me suis inscrit dès cet après midi.
Bien sûr nous utilisons des clusters, mon explication se voulait généraliste pour les utilisateurs non experts 🙂
Merrick, vous êtes-vous déjà inscrits à la bêta ? si non, je vous invite à le faire rapidement, vous aurez ainsi plus de chances de pouvoir participer
C’est bien ce à quoi je pensais, sauf que j’imaginais un cluster de serveurs au lieu de serveurs physiques indépendants. Quoiqu’il en soit, sur le papier, c’est très tentant, j’ai hâte de tester 😉
Bonjour,
Tout d’abord Thierry, merci beaucoup d’avoir publié l’invitation relative à notre bêta publique gratuite ! Nous attendons plusieurs centaines de participants dans les semaines à venir !
@Merrick : il s’agit de ressources mutualisées dans le sens où plusieurs serveurs virtuels dédiés sont présents sur un même serveur physique. En revanche, l’idée habituelle des hébergements mutualisés est totalement différente de ce que nous proposons. En effet, dans le cas d’un hébergement mutualisé classique, les ressources dédiées à l’utilisateur sont totalement opaques (la seule information dont on dispose en général concerne l’espace de stockage). Avec un serveur dédié virtuel, vous disposez de ressources qui vous sont totalement dédiées et votre machine virtuelle est totalement indépendante des autres. Ainsi vous disposez de la puissance d’un serveur dédié physique et des avantages de la virtualisation.
Je vous invite à consulter notre site temporaire http://www.qualit-vps.com/ pour en apprendre davantage sur notre solution et, bien entendu, je suis à votre disposition pour poursuivre cette discussion. 🙂
Maxime effectivement les serveurs dédiés sont totalement hermétiques entre eux, détail important!
Je me suis mal exprimé : il y a probablement plein de serveurs physiques pour faire tourner tout ça. J’imagine un cluster de serveurs, et dans ce cluster, plein de machines virtuelles qui deviennent les serveurs « dédiés ». Ainsi, on aurait l’avantage d’un serveur dédié (administration complète, ssh, etc…), tout en bénéficiant de la répartition de charge dans le cluster si on dépasse l’utilisation de certaines ressources (bien entendu, ce ne sont que spéculations de ma part).
PS : Quand je parlais de serveurs mutualisés, je ne cherchais pas du tout à dénigrer le service (auquel je me suis d’ailleurs inscrit).
Je vais peut être dire une connerie… mais du coup, ça ressemble un peu à des serveurs mutualisés, sur une très grosse machine hôte ?
@merrick, je ne suis pas spécialiste, mais ce que tu dis c’est plutôt un service qui nécessite plus d’un serveur pour fonctionner. (attention ce n’est que mon avis)