Facebook et les échanges : la barrière linguistique

La globalisation n’a pas encore atteint les langues, on parle toujours la même langue, certains individus en parlent deux, très peu en parlent 3. On pourrait penser  que les réseaux sociaux permettent justement de passer outre la barrière des langues, mais c’est jute une pensée passagère, car ce n’est pas la réalité. J’ai deux comptes facebook:  un en portugais, un autre en français et je pense ouvrir un autre compte en anglais. En effet, je n’aime pas trop  polluer ma timeline avec des news dans une langue que personne ne parle, ça gonfle!

La preuve que la barrière des langues existe bien vient de se matérialiser avec ce petit outil cartographique en ligne sur  facebookstories.com/ stories bien distrayant.

On pourra, en cliquant sur les différents pays,  voir les 5 pays qui causent le plus entre eux. On pourra donc déduire les affinités entre pays, mais ce qui ressort c’est plutôt l’affinité linguistique, l’affinité de voisinage et les affinités historiques.

Les français parlent aux francophones sans aucune surprises majeures!

Les Brésiliens parlent aux japonais et aux Congolais. On comprend pourquoi les Brésiliens parlent aux japonais, car il y a une grosse communauté japonaise au Brésil, on comprend moins pourquoi ils parlent aux Congolais, il y a peut-être un bug, car c’est plutôt l’Angola qui parle aux Brésiliens.

Les Espagnols parlent aux hispanophones et aux roumains?

La guyane française parle aux départements d’outremer et à leurs voisins du Surinam sans oublier les voisins Haitiens.

Et pour finir, les israéliens parlent aux palestiniens, comme quoi même si ça communique bien entre les deux pays, ça ne s’entend pas forcément bien. Surprise les israéliens  causent plus aux Français qu’aux  Etatsuniens !

 Je suis sûr qu’on peut exploiter cet outil de façon plus détaillée. Imaginons, par exemple, qu’on puisse voir les flux d’échange en temps réel, qu’on puisse zoomer par région ou par ville! Je suis sûr que les équipes de facebook travaillent sur ce genre d’affinité géographique pour connaitre encore mieux leur client et leur mettre les bonnes pubs qui vont bien. Ils ont intérêt car vu la vitesse de chute de l’action Facebook, il y a bien un actionnaire qui va se révolter d’ici peu.

A vous de vous amuser sur facebookstories.com/stories

viax :  theverge.com /facebook-freakonomics

2 réflexions sur « Facebook et les échanges : la barrière linguistique »

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