Etats d’urgence, quand les blogueurs se transforment en reporters locaux

Vous avez surement vu quelques images de ma région du Brésil (Santa Catarina) qui est aujourd’hui encore sous les eaux, dans certains endroits. Ce n’est pas gai, mais tout le monde s’est mis au boulot , a retroussé les manches, les dons affluent, les pompiers bénévoles, l’armée, la défense civile, bref une grande solidarité qui va permettre rapidement à la région de reprendre le cours normal des choses.

maison détruite complétement

Ce qui m’ a impressionné surtout ce sont le nombre de blogueurs qui se sont mobilisés pour justement informer non pas la planète mais plutôt les gens aux alentours pour donner justement des informations vitales sur l’état des routes et du niveau d’eau.

Les journaux papiers se sont mis également à bloguer, plus de papier, plus de presse qui fonctionne, mais l’internet a continué à fonctionner, donnant justement des informations d’urgence, les endroits où on peut faire des dons, les parties les plus touchées des villes, les instructions pour accéder ou pas à tel ou tel village.

Les internautes du coup ont commencé à envoyer des photos aux blogueurs informant justement de certains détail utiles également pour les autorités.

C’était juste un petit détail, je tenais à le signaler dans ce blog. Pour ceux qui lisent le portugais voilà deux blogs que nous suivons en live.

Voilà donc une fonction du blogueur, le blog humanitaire.

Coté twitter, j’ai vu passer quelques informations, maiis le phénomène de microblogging n’est pas encore assez vulgarisé pour vraiment donner un coup de main à la population, je pense qu’il faudra encore attendre quelques années.

Là encore, si au début je ne comprenais pas vraiment l’intérêt de twitter, voilà un cas d’usage efficace et utile de twitter. Regardez quand même la serie de twitts relatant un peu les problèmes ici (search.twitter)

10 réflexions sur « Etats d’urgence, quand les blogueurs se transforment en reporters locaux »

  1. @regina, merci pour le message, En fait il a plu anormalement pendant 52 jours, mais rien de très alarmant, puis 3 jours de pluie battante sans interruption. le genre de pluie qu’on a en France pendant un très gros orage mais ça dure généralement 10 minutes! La terre était déjà gorgée d’eau, alors tout s’est déclenché ave ces 3 jours, il y a eu plus de 4000 glissement de terrain, du plut petit au plus important comme celui de la photo. Impressionant.

  2. bon courage à vous, j’étais à florianopolis la semaine dernière et il a plu sans arrêt, on nous a expliqué que la situation était exceptionnelle mais je ne pensais pas que celà prendrait de telles proportions. De tout avec vous, le Brésil est ma seconde patrie

  3. Les photos sont toujours aussi impressionnantes.
    En france je n’ai pas eu l’info (ça change pas de d’habitude), mais le principal c’est que vous ne soyez pas tout seul pour tout remettre en ordre 😉

  4. hello, merci pour les messages, l’eau baisse, enfin ce n’est plus de l’eau mais de la boue, de très très gros moyens sont arrivés, ça travaille dur! Le président Lula est passé hier pour constater lui même les dégâts. Il a été un peu secoué.
    Je suis assez impressionné par la mobilisation générale ici, une vraie leçon de solidarité.

  5. Pourtant le Bildzeitung, qui faits es choux gras de ce genre d’évènements, n’en a même pas parlé. Ou bien je suis complètement passée à côté, mais ça m’étonnerait, en ville il y avait plein de porte-journaux!

  6. C’est bizarre, qu’il n’y ait pas d’écho, car toutes ces villes affectées par les inondation sont des villes allemandes Blumenau par exemple, mais aussi Gaspar et Pomerode. On en a parlé sur BFM en France. Il s’est remis à pleuvoir, les boules!

Les commentaires sont fermés.

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