Consultation publique sur l’Internet du futur

Si vous êtes citoyen et que vous vous intéressez à l’internet, je vous conseille de jeter un oeil sur cette consultation, voire d’y répondre. Ayant un certain recul sur la France car je n’y habite pas, je suis quand même surpris par le côté franchouillard du questionnaire.

Voilà je viens de remplir mon questionnaire sur la Consultation publique sur l’Internet du futur. La denière que j’avais faites était sur le Wimax!

Si vous êtes citoyen et que vous vous intéressez à l’internet, je vous conseille de jeter un oeil sur cette consultation, voire d’y répondre. Ayant un certain recul sur la France car je n’y habite pas, je suis quand même surpris par le côté franchouillard du questionnaire. On y parle un peu de l’Europe, mais on voit que la préoccupation majeure de ce questionnaire est quand même d’avoir la main mise sur la R&D franco française et de ne pas vouloir partager complètement avec l’Europe.

J’ai personnellement forcé le trait sur l’environnement, le télétravail, le télé enseignement et surtout sur l’importance de l’Europe dans l’internet du futur.

Si au début les questions sont assez généralistes, la dernière partie est un peu dure à répondre, il vous faudra avoir une certaine connaissance des projets, d’organismes et de vocabulaire que je ne connaissais pas. Cela dit je pense que tout comme le colibri qui veut éteindre le feux de forêt, si nous avons un peu de connaissance sur le sujet, on doit répondre à ce questionnaire. Le questionnaire en version PDF est à lire attentivement tant il est riche d’information et surtout pour bien comprendre un peu le sens avant de répondre en ligne.

Bonne lecture et éventuellement bonnes réponses.

5 réflexions sur « Consultation publique sur l’Internet du futur »

  1. Tout comme la Commission Européenne, le gouvernement Français cherche ici à se projeter dans le long terme pour définir une politique d’accompagnement : en lançant cette consultation il est dans son rôle, qui pourrait le lui reprocher ?…
    Cependant, compte tenu du sujet éminemment complexe (Internet), cette démarche consultative – dans sa formulation – n’est-elle pas ambigüe ?
    En réfléchissant à ce sujet, j’identifie deux types de réponses possibles :
    1)
    La première (« gourou ») consiste à développer des visions de l’Internet du futur et, moyennant un «gap analysis», déduire les axes à développer en matière de R&D, investissements, positionnement, formation, etc.
    Cette réponse est celle qui, d’ordinaire, préside au pilotage des politiques en matière de R&D des grands états, on la retrouve plus rarement dans l’élaboration des stratégies industrielles des acteurs économiques (plus pragmatiques).
    Elle est utile en matière de recherche fondamentale (horizon >5 ans), peu efficace en recherche appliquée (horizon 2-5 ans) et «hors sujet» en deçà de ces délais.
    Ce contexte est souvent propice à l’expression initiale des «gourous» qui disposent de la «vision du futur» (ou de bons appuis politiques) et nécessite de parier sur le futur.
    L’histoire nous enseigne que la majorité de ces prédictions sont souvent réfutées par la suite…
    Les réponses jugées les plus pertinentes (ou les mieux soutenues) sont alors utilisées comme objectifs et la politique mise en œuvre s’attache à définir les réponses – souvent normalisées ou standardisées – permettant de passer des «savoirs et moyens existants» aux «projections retenues comme objectifs».
    Cette approche peut brider la créativité de certains concepteurs mais permet à tout un écosystème (officines de R&D, grands acteurs économiques, spécialistes du lobbying, associations, organismes de normalisation, etc.) de prospérer et (sur)vivre.
    Elle occulte néanmoins une réalité souvent observée : celle de l’émergence d’innovations latentes qui créent des ruptures et se traduisent – dans le secteur marchand – par des success stories et des «standards de fait» (je ne donnerai pas de noms).
    Je cite pour l’exemple l’analogie suivante : «Un enfant naît en 1950. Ses parents prédisent qu’il voudra devenir écrivain. Ils mettent donc tout en œuvre pour améliorer les moyens existants : stylo encre, papier, etc. En 1978, l’ordinateur se généralise et, qui plus est, l’enfant préfère danser plutôt qu’écrire des romans…»
    2)
    La seconde, plus pragmatique, consiste à faire observer par des experts objectifs les développements déjà engagés par les acteurs de l’Internet (acteurs directs et indirects).
    En fonction de la pertinence de ces développements et selon un constat « a posteriori » (et non « a priori »), il s’agit donc de verser des aides adaptées (déconnectées de tout clientélisme ou lobbying) et se référant à une grille de lecture faisant référence (système de valeurs communes).
    Il ne s’agit là que de favoriser des évolutions « systémiques » (ou Darwiniennes) de sélection et d’auto-organisation naturelles : les idées inadaptées ou farfelues disparaissant d’elles-mêmes.
    Cette réponse (approche) est plus axée sur les écosystèmes relatifs à l’entrepreneuriat et un peu moins sur ceux qui relèvent de la « voyance ».
    En parallèle, la question à poser n’est pas :
    « Que deviendra l’Internet dans X années » ?
    Mais :
    « Comment, en avançant, nous allons identifier les bonnes opportunités et gérer la cohésion d’ensemble (sécurité, déontologie, …) » ?
    Pour les lecteurs empreints de « systémique », la question est donc « comment allons-nous piloter (gérer, assister…) l’auto-développement de l’Internet » ?
    Je reprends, pour l’exemple, l’analogie suivante : « Comment – en tant que parents – allons-nous piloter (assister) le développement de notre enfant ? Quelles valeurs allons-nous lui transmettre ? Comment allons-nous développer ses capacité d’adaptation ?, … »
    Notre objectif est en effet de l’autonomiser afin pour qu’il puisse donner, une fois adulte, le meilleur de lui-même…
    Philippe GAUTIER (www.business2any.com)

  2. En fait c’est l’environnement qui va driver le reste de la planète, l’internet n’est qu’un moyen, pas une fin.
    D’autre part, c’est l’europe qui a les moyens d’entreprendre des grands projets, pas la france. C’est un peu comme si le Texas décidait de faire un truc dans son coin, sans parler aux Californiens
    Après il faudrait un blog sur l’internet et l’environnement pour étayer tout ça
    Bref il est déjà un peu tard de penser à l’internet du futur

  3. Bonjour,

    Peut-être que ça pourrait être sympa de développer un peu tes idées si tu as le temps..
    J’ai essayé d’en mettre qqunes en vrac sur mon blog après avoir lu le document, mais je n’ai pas pris la peine de remplir leur formulaire pour l’instant:
    http://hasarddujour.com/2009/05/21/consultation-publique-sur-internet-du-futur/
    Je devine ce que tu veux dire avec le télétravail, le télé enseignement mais j’aimerai aussi savoir ce que tu entends pas environnement, europe…
    Merci,
    Vanina

  4. Merci pour l’info, je vais aller faire mon devoir de citoyen de ce pas 😉 Je suis pas sur que ça serve à grand chose et que qui que ce soit en tienne compte mais sait on jamais…

Les commentaires sont fermés.

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