Bien comprendre la compression d’image avec VJC

La compression d’image? Je pense que peu de gens se préoccupent de compresser une image.  même quand il arrive le moment du partage en ligne. En effet la plupart des services et des réseaux sociaux, ont bien compris que cette notion de compression était une affaire d’expert et qu’il fallait mettre en place des dispositifs de compression d’image automatique sans pour cela prévenir systématiquement l’utilisateur.  L’exemple type est celui d’instagram qui compresse la photo et la réduit à un format 612×612.  Mais si on est curieux, on pourra tester ce petit logiciel  gfsoft.co.uk VJC (visual JPEG compression) qui permet de voir une partie de la photo en mode normal et en mode compressé. C’est donc très didactique.

Le logiciel ne nécessite pas d’installation, c’est un exécutable qu’on pourra même stocker dans une clé usb, si on veut.

Dans la capture de fenêtre qui suit, on ne peut pas voir la différence entre les deux photos, car la qualité de sortie de la photo a été fixée à 100%. Il n’y a donc pas de compression.

Une compression à 90%, qui est une compression légère, ne permet pas à l’oeil nu de voir la différence, à moins de faire un zoom au niveau du pixel. En revanche côté compression on voit que le poids de la photo est passé de 2346 Kilo octets à 436 kilo octets ce qui est une réduction du poids de la photo considérable : plus de 5 fois plus léger.  On peut donc dire qu’une compression à 90% est optimum, pour réduire le poid du stockage, sans toutefois affecter la qualité. C’est que j’utilise comme niveau de compression pour mes photos personnelles.

Mais allons plus loin dans la compression de l’image en poussant la compression à 70%. Ce qui est une compression raisonnable, surtout si on possède un blogue et qu’on ne veut pas trop prendre de bande passante sur le serveur.  Le poids de la photo a été divisée par 10 sans qu’on puisse voir une dégradation de la photo à l’oeil nu.

Pour commencer à voir les défauts, il faudra vraiment, mais vraiment compresser! Dans l’exemple qui suit, la compression est de 20% ce qui est un sacrilège pour un photographe et on peut comprendre pourquoi, on commence à apercevoir de la pixellisation qui prendre forme de petits carrés sur les surface unie de la photo.  Le poids de l’image a été divisé par 20!

On va finir à 10% juste pour l’exercice et pour bien comprendre ce qu’est la pixellisation. Dans ce cas extrême, la photo n’est plus du tout de bonne qualité.  Le poids de la photo a été divisé par 25. A peine plus que la compression à 20%.

Pour finir, si on veut ajouter un point artistique à une photo on peut pousser la compression à 5%, mais c’est juste de l’art numérique.

Conclusion :  une compression à 90% semble le meilleur compromis qualité poids. Si on ne voit pas forcément la différence avec une compression à 70% elle est parfois très visible sur des espaces unis. Dans l’exemple qui suit, on peut voir que l’image compressée à 70% présente des défauts comme des petites taches de saleté pour un gain nul en plus. Certes, il ne s’agit pas d’une photo mais d’un dessin et les dessins ne doivent pas être enregistré en format JPG, mais en format PNG.

5 réflexions sur « Bien comprendre la compression d’image avec VJC »

  1. Article très intéressant. merci d’avoir pris le temps de nous conseiller, images à l’appui, sur le meilleur compromis à adopter.

Les commentaires sont fermés.

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